Plant Event Oser expérimenter pour mieux manager
L'édition précédente du Lien horticole a donné quelques ressentis d'ambiance. Retour, ici, sur le temps du séminaire constitué d'une trentaine d'ateliers.
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L'édition précédente du Lien horticole a donné quelques ressentis d'ambiance. Retour, ici, sur le temps du séminaire constitué d'une trentaine d'ateliers.
Avec 24 thématiques, donc 24 approches différentes, le programme des ateliers est la partie où les participants auront pu réfléchir directement sur leur situation, témoigner sur leur vécu et leurs ressentis. Les interventions avaient été préparées avec un animateur, un rapporteur, et un ou deux témoins.La douzaine de participants dans chaque groupe a pu trouver frustrant d'effleurer les sujets, tant ils sont riches d'enjeux. Bien sûr, 1 heure, c'est toujours trop court pour aborder des sujets aussi passionnants et complexes que les facteurs humains, l'attractivité des métiers, les compétences indispensables demain, la formation à tous niveaux, les problématiques de recrutement, bien vivre son rôle de manager, et son travail... Trois ateliers ont dû être dédoublés en raison du nombre des inscrits : . Formation continue pour répondre aux besoins et aux attentes de demain ; . Homme versus machine (la valeur ajoutée de l'Humain dans un monde technologique) ; . et l'attractivité des filières pour trouver des employés ou des repreneurs. Ces trois dédoublements donnent une première indication sur les sujets qui inquiètent, ou mobilisent le plus les participants.
Des leviers dépendants Un livre blanc, annoncé pour décembre, livrera une partie des pistes concrètes qui ont pu émerger. En attendant, chaque atelier se devait de livrer une synthèse, restituée - de façon ludique et sérieuse à la fois - en clôture de Plant Event. Nombre de sujets et de pistes d'actions sont très interdépendants. Parmi les pistes à creuser... Concernant l'attractivité des métiers et des filières, il s'agit d'un ressort collectif, mais aussi d'une « marque employeur » à développer, via une redéfinition de l'organisation, un management plus collaboratif, une modernisation du recrutement... Sur ce point, les nouveaux canaux (réseaux sociaux, vidéo...) ou la cooptation par les employés qui font office d'ambassadeurs peuvent aider à ouvrir les portes de l'entreprise à de nouvelles compétences.Vient ensuite tout un travail pour mieux intégrer et fidéliser les nouvelles recrues. Rémunération, formations, convivialité, cohésion d'équipe se réfléchissent, surtout quand on (re)connaît les motivations des nouvelles générations, en laissant de côté les a priori. Des exemples ont été donnés, sur l'impact positif à bien travailler sa RSE (responsabilité sociétale et environnementale), car les jeunes sont sensibles aux valeurs de fond qu'elle peut mettre en avant. Des « supermessages » ont été proposés : animer, déléguer, motiver, faire confiance, stratégie de petits pas en agrégeant les bonnes volontés, donner du sens, responsabiliser, laisser prendre des initiatives, se poser et apprendre à "pauser", anticiper pour réduire l'anxiété...Tout ceci peut avancer si chaque manager trouve la bonne façon de bien vivre ses tâches, à sa façon, s'il sait se ménager, mais aussi découvrir « ce que l'autre peut m'apporter ». Parfois, il faut aussi savoir faire appel à des accompagnements extérieurs : une vingtaine de partenaires potentiels étaient présents dans « Le village Coup de pouce ». Pour vivre mieux son travail, il faut aussi oser expérimenter de nouvelles manières de procéder.
Légende photo : Huit « super-rapporteurs » ont synthétisé, puis restitué, le meilleur des ateliers. Au premier plan à droite : Laurent Peron, animateur de la journée, et consultant pour Evoxya, investi en communication de crise et dans l'accompagnement au changement. ©Odile Maillard
O.M.
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